Si pour le commun des mortels, Omega est à jamais associée au modèle Speedmaster qui s’est illustré pour être la première montre au monde à avoir été portée sur la lune, précisément au poignet de l’astronaute américain Buzz Aldrin, ce qui lui vaudra au passage le surnom de « Moonwatch », la manufacture suisse compte également une autre collection de légende qui aiguise l’appétit des amateurs d’horlogerie. Son nom connu des plus férus, fins connaisseurs de garde-temps : Seamaster. Avec comme seule constante animant cette collection : la mer, et plus précisément l’étanchéité avec en point d’orgue performances et explorations quand il s’agit de tutoyer les fonds marins.




Aujourd’hui pour rendre hommage à cette collection qui pare, entre autres, le poignet d’un certain agent de sa Majesté 007, pour ne pas le nommer, Omega dévoile sept modèles clins d’œil à la mer et à la plongée, tous vêtus de bleu. Couleur dénommée pour l’occasion par Omega « Summer Blue » qui est utilisée de façon plus ou moins intense pour exprimer le niveau d’étanchéité de chaque pièce. Ce qui se traduit concrètement par l’utilisation du bleu dans le cadran de chaque montre à différents degrés, différentes nuances. Autrement dit, un bleu fédérateur de cette collection où soleillages et dégradés sont rois pour un résultat effet de profondeur garanti.



Aussi, la première montre à bénéficier de ce bleu dégradé est le modèle Aqua Terra, garde-temps étanche à 150 mètres dévoilé en 2002 qui, aujourd’hui, est la montre la plus urbaine de la ligne Seamaster. En effet, malgré sa vocation marine, cette montre sport chic au cadran épuré avec motif « teck » à l’image des ponts des yachts arpente avec aisance le bitume des villes aux poignets des dandys. Même étanchéité, autre modèle, la montre globe-trotter Aqua Terra Worldtimer qui fascine par la beauté du dessin central dans le cadran représentant la terre. Une pure invitation aux voyages ! Son échelle 24h au centre du cadran se caractérise par ses indications jour en bleu clair et nuit en bleu foncé. Une pièce de 43 mm de diamètre à porter sur bracelet acier ou en caoutchouc couleur bleu, forcément…





Le troisième garde-temps est la montre Seamaster 300 qui comme son nom l’indique peut descendre à 300 mètres sous le niveau de la mer. Son cadran verni bleu reflète cette performance aquatique. Aussi pour une lisibilité totale en descente, index creusés, chiffres arabes, et aiguilles rhodiées sont revêtus de Superluminova bleu clair à l’exception de l’aiguille des minutes tout comme de la perle à midi sur la lunette. Autre garde-temps en acier inoxydable au tableau Omega, la Seamaster Diver 300M connue pour ses aiguilles squelettes en forme de glaive mais aussi sa valve à hélium, valve très souvent présente sur les plongeuses dignes de ce nom. A noter son cadran comme sa lunette en céramique qui confèrent à la montre son caractère high-tech. Une plongeuse animée par le calibre Co-Axial Master Chronometer 8800.

Sur la liste des montres Omega qui descendent, descendent en eaux profondes, on trouve également le modèle Planet Ocean 600M avec 600 mètres d’étanchéité affichée ! Avec paradoxalement pour une plongeuse, un diamètre raisonnable de 39,5 mm, histoire pour la maison de pouvoir s’adresser également aux plongeurs de plus petits gabarits. Une aubaine pour ceux aux poignets fins. Autre temps fort de cette collection « Summer Blue », le garde-temps Ploprof qui revendique cette fois 1200 mètres de profondeur ! Une prouesse technique donnée à peu de manufactures dont Omega peut être fière à travers sa montre ovni et son look atypique grâce notamment à son emblématique boîtier monobloc doté de son bouton poussoir de sécurité situé à 2 heures.

Enfin, la montre Ultra Deep, qui puise son origine dans la version originale sortie en 2019, est un monstre par son exploit : une descente jusqu’à 10 935 mètres dans la fosse des Mariannes située dans l’Océan Pacifique, soit le point le plus profond de la planète ! Son cadran, muni d’une lumière UV, affiche les mots « Omega was here ! » entre 2h et 3h pointant vers ce record mondial de plongée. Sa finition est laquée afin de donner cette impression de profondeur. Enfin, ultime point commun entre toutes ces plongeuses de renom, leur fond de boîtier dévoilant le logo original de la maison de 1956, soit le motif de Poséidon, dieux grec armé de son fameux trident et accompagné de deux hippocampes. Autrement dit, le logo de l’époque marié au design actuel de la manufacture. Ainsi, la boucle est bouclée…

Bruno Lambert 

Pop-up store éphémère Omega chez Frojo
Place de la Traverse de la Garonne,
83990 Saint-Tropez
Tél : 04 94 97 58 13

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